ABDERRAHMANE ZENATI: Chère Zoubida
Chère Zoubida…
C'est avec tristesse et un gros chagrin que je viens d'apprendre le décès de ton regretté fils "Mourad"… Je suis touché et bouleversé au plus haut point par cet événement tragique… Je prends part à ta douleur et je t’adresse mes plus sincères condoléances.
Je n’arrive pas à croire à sa mort… Il est difficile pour moi d'admettre que la vie fut retirée en un instant à cet innocent à la fleur de l’âge... 25 ans...
Tu sais ô combien, durant la petite enfance du regretté, nous étions si proches lui et moi. Il était comme un fils. Dans mes souvenirs il était d’une intelligence exceptionnelle, puisque durant les cycles de ses études primaires, il fût toujours l’élève brillant.
La dernière fois que je l'ai vu, c'était en 1994... Il avait 9 ans... Si j'avais le pouvoir de le faire revenir du ciel.... de passer une journée, ou juste une petite heure avec lui...Juste le temps de lui dire une dernière fois ce que j'ai toujours ressenti pour lui et pour les siens...Si j'avais l'occasion d'entendre sa voix d'adolescent, moi qui n'a entendu que celle de l'enfant... Si j'avais l'occasion de lui donner un dernier câlin… Si j'avais la chance de lui montrer a quel point il compte pour toi… Lui dire dire pardon, de lui dire ADIEU...
Mourad restera à tout jamais dans mon cœur.